La cheffe du gouvernement, Néjla Bouden, a reçu hier soir, lundi 11 avril 2022, au palais du gouvernement de la Kasbah, l’émissaire spécial du président français, l’académicien, Gilles Kepel, en présence de l’ambassadeur de France à Tunis, André Parant.
La rencontre a porté sur « la consolidation de la coopération bilatérale en matière de la protection de la jeunesse contre l’extrémisme violent », a indiqué un communiqué publié ce mardi 12 avril par la présidence du gouvernement .
La cheffe du gouvernement a affirmé « le rôle de l’Etat en matière d’atténuation des disparités régionales et sociales à travers la consécration des réformes structurelles, et le développement du dispositif scolaire et universitaire d’un côté, et l’importance d’encadrer et de former les jeunes, pour en faciliter l’insertion dans la vie professionnelle et dans la société, et leur préservation des dangers du fanatisme, de l’extrémisme violent et l’émigration clandestine, de l’autre ».
Pour sa part, Gilles Kepel a affirmé avoir été chargé au mois de janvier de « l’élaboration d’un rapport sur les répercussions des changements survenus dans le bassin Sud et Est de la Méditerranée, et aussi la région du Sahel et du Sahara sur la société française, notamment pour ce qui est de l’Islam de France ».
L’émissaire d’Emanuel Macron a affirmé l’importance de l’échange d’expériences et de points de vue entre les deux rives de la Méditerranée, notamment la Tunisie, la France et l’Italie, pour connaitre les raisons du phénomène de l’extrémisme violent dans nos sociétés et les moyens d’y pallier.