Les États-Unis ont déclaré, le mardi 24 juin, qu’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël était désormais en vigueur. Dans la foulée, les autorités israéliennes ont affirmé avoir accepté la proposition américaine tout en prévenant que leur pays « réagira avec force à toute violation du cessez-le-feu » avec l’Iran. Un cessez-le-feu qui ne durera pas longtemps. C’est via son réseau social que Donald Trump a brusquement annoncé la nouvelle : un cessez-le-feu total entre l’Iran et Israël. « Dans 24 heures, la fin officielle de la guerre de 12 jours sera saluée par le monde », a-t-il écrit sur Truth Social. Avant cette annonce, Donald Trump aurait eu des discussions avec Benjamin Netanyahu et des responsables iraniens.
D’après un responsable de la Maison-Blanche cité par le New York Times, le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, émir du Qatar, aurait joué un rôle dans les négociations concernant le cessez-le-feu. Téhéran déclare dans un communiqué avoir « forcé » Israël à « cesser unilatéralement » la guerre. La République islamique affirme rester « en alerte » et être prête « à riposter à toute agression ».
Évoquant « un cadeau divin », le communiqué du Conseil parle d' »une victoire et d’un triomphe qui a contraint l’ennemi à regretter, à accepter la défaite et à cesser unilatéralement son agression ». Il ajoute que l’Iran « ne fait aucune confiance aux ennemis » et « garde le doigt sur la gâchette pour une riposte décisive qui fera regretter à quiconque lance une agression » contre lui.
Il est à rappelé qu’après les frappes américaines du week-end sur des sites nucléaires iraniens, Téhéran a ciblé, lundi, en représailles, la base d’al-Udeid au Qatar. Baptisée « Operation Basharat al-Fath », ou « Annonciation de la victoire », elle a visé la plus grande base militaire américaine de la région. Selon les médias qatariens, 3 missiles auraient atteint leur cible, tandis que 3 autres auraient été interceptés par les missiles sol-air Patriot.
Source AFP et Euronews