Dans un communiqué rendu public hier mercredi 7 octobre 2020, le Syndicat national des journalistes tunisiens a dénoncé les menaces proférées par certains sécuritaires à l’encontre des journalistes ayant critiqué leur rendement et ceux qui s’opposent au projet de loi protégeant les forces armées.
Le SNJT a rappelé les campagnes ayant visé certains journalistes et les commentaires les menaçant sur les réseaux sociaux, notamment, l’attaque subie par la journaliste Wissal Kasraoui, et l’animateur Amine Gara.
Le syndicat a appellé à l’ouverture d’une enquête sérieuse à propos de ces pratiques commises par certains sécuritaires, épinglant le silence du ministère de l’Intérieur.
Le SNJT s’est préservé le droit de poursuivre en justice tous les agresseurs. Le syndicat a, également, mis en garde contre le projet de loi protégeant les forces armées, appelant toutes les organisations de la société civiles à lutter contre l’immunité qu’on tente d’accorder aux sécuritaires face à leurs dépassements de la loi.
