Le chef du gouvernement,, Ahmed Hachani, a été accueilli, le jeudi 29 février 2024, par son homologue français, Gabriel Attal, à la suite d’une réunion de travail, à Matignon.
Hachani a souligné les liens étroits qui unissent la Tunisie et la France . Il a affirmé que les deux parties forment une alliance solide capable de renforcer les relations entre nos deux pays.
« une occasion unique de surmonter toutes les difficultés du passé, causées par des malentendus et des quiproquos ».a-t-il déclaré.
« Certaines parties malveillantes ont joué un rôle dans cela, ont propagé des contrevérités, c’est pour essayer de freiner la dynamique qui s’est bien rétablie entre la France et la Tunisie », a-t-il souligné.
Il a qualifié les relations de « historiques et anciennes », en voyant de grandes perspectives dans ce domaine.
Hachani a ajouté que la Tunisie avait connu « une décennie sombre ». « Des personnes sans scrupules ont cherché à la détruire, à la ternir et à la blesser, mais la Tunisie s’est relevée et nous nous sommes débarrassés de ces individus », reconnaissant encore leur pouvoir de nuisance auprès de personnes mal informées.
« Nos relations sont si solides que personne ne peut les affecter », a-t-il souligné, évoquant « une nouvelle impulsion, voire un essor de ces relations à la lumière de ce qui se passe en Tunisie depuis quelques mois », soulignant que rien n’est laissé au hasard en termes d’économie, de social, d’investissement, d’infrastructure, etc.
Le Premier ministre s’est également arrêté sur le rôle joué par la Tunisie en matière de migration. « Pendant le conflit en Libye, nous avons accueilli un million et demi de Libyens, tout en fournissant une assistance médicale aux migrants africains pour éviter la propagation de maladies ».
« La question migratoire concerne tout le monde, il faut s’attaquer aux causes et aux origines de la migration », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la question palestinienne, Hachani s’est focalisé sur les souffrances endurées par les Palestiniens. Il souligne que personne ne peut accepter le fait que des milliers d’enfants et de femmes perdent la vie. Nos opinions ne convergent pas sur tous les aspects, nous avons nos propres idées, tout comme la France.