En marge de sa participation à un atelier de travail tenu le vendredi 30 septembre à Tunis, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neïla Nouira Gongi, a déclaré que la hausse des prix des hydrocarbures est tributaire des contraintes des finances publiques.
La ministre a fait état de « pressions sur les finances publiques, l’augmentation des prix en est tributaire, mais nous sommes en train de travailler sur les énergies renouvelables, l’économie circulaire, et verte en vue de réduire les problèmes de l’énergie ».
Gongi a ajouté que « les évolutions en termes d’énergie et d’hydrocarbures détermineront si nous allons ou non majorer le prix, mais les finances publiques ont encore besoin de réajustements ».
Neïla Nouira Gongi a formulé le vœu d’ « une stabilité des prix des hydrocarbures dans le monde ».
Ce faisant, la ministre de l’Industrie a affirmé que la Tunisie a récupéré une partie de ses marchés traditionnels, vers lesquels, elle exporte le phosphate, avec l’ouverture de nouveaux marchés.
« Nous avons aspiré à rétablir la production et l’exportation du phosphate à sa cadence normale », a-t-elle dit, signalant que « la Tunisie a récupéré plus de 75 % de la capacité de production par rapport aux neuf mois de l’année 2021. »
« Le pays a, par ailleurs, récupéré une partie de ses marchés traditionnels, et a ouvert de nouveaux marchés et nous tablons sur la production de 5 à 6 millions de tonnes à la fin de l’année 2022 », a-t-elle souligné.