Elections présidentielles anticipées ce 15 septembre suite au décès du premier président démocratiquement élu, feu Béji Caïd Essebsi, ces élections se déroulent dans un climat d’incertitudes pour les uns, et d’inquiétudes pour les autres. Beaucoup d’observateurs trouvent l’issue de ces élections incertaines, tant les candidats en lice ont des profils aussi variés les uns des autres, entre populisme et véritables projets de société.
Ils sont environ 7 millions d’électeurs qui devront choisir par la voix des urnes leur président, 8 ans après la Révolution du peuple. Notons que les enjeux pour ces élections sont à la fois économique et social, tant les jeunes et la soiété civile en générale dénoncent encore des fléaux tels que la corruption, ou encore le manque d’emploi pour les jeunes diplômés, qui parfois contre leur gré tentent des aventures risquées vers la Méditerrannée.
Ils sont 24 candidats à vouloir succéder au président Essebsi. Après ce premier tout, le deuxième tour aura lieu avant le 4 novembre à une date qui sera fixée par l’ISIE, l’Instance supérieure indépendante pour les élections.