Selon le Fonds monétaire international (FMI), les investisseurs sous-estiment les risques financiers liés au changement climatique et les entreprises devraient commencer à divulguer leur vulnérabilité face au phénomène.
Selon l’institution, les actifs de certaines entreprises sont menacés par des phénomènes naturels extrêmes tels que la sécheresse, les inondations, les feux de brousse et les ouragans. Les dommages pourraient s’élever à 1000 milliards $ annuels d’ici 2050.
« L’évaluation des actifs réalisés en 2019 ne reflète pas les risques climatiques physiques prédits dans les différents scénarios de changement climatique », affirme le FMI dans son rapport global de stabilité financière qui analyse les marchés d’actifs de 68 pays développés et en développement sur les 50 dernières années.
Les événements climatiques extrêmes dans le monde ont augmenté de 300 % depuis 1980 dépassant la barre des 200 catastrophes annuelles. Leur coût économique est également passé de 22 milliards $ en 1980 à 120 milliards $.
« Les investisseurs devraient demander des primes à la détention des actifs exposés à la future augmentation des risques physiques induits par le changement climatique. Une transition soudaine de la perception des investisseurs de ce risque futur pourrait aboutir à une baisse de la valeur estimée de ces actifs, avec un effet d’entraînement sur les portefeuilles des investisseurs et les bilans des institutions financières », affirme le FMI.
Avec Agence Ecofin