Etroitement dérivé de la nouvelle Clio 5, le futur Renault Captur appliquera une recette identique pour faire évoluer son style, par rapport à la celui qu’il remplace.
Douce évolution de style
La révolution n’est pas en vue pour cette seconde génération de SUV urbain. Du moins, s’agissant de sa présentation extérieure, furieusement extrapolée du modèle apparu pour la première fois en 2013. Pour se démarquer de la Clio, il affutera son accastillage de baroudeur surélevé, et jouera sur les détails. Parmi eux, on note l’horizontalité plus prononcée du capot, allant de pair avec une calandre relevée, et à l’ouverture échancrée. Une astuce qui permet de faire migrer la plaque minéralogique vers le haut, afin que le bas de bouclier accueille un sabot de protection. Les optiques avant différeront légèrement, tout comme la découpe du capot. La jonction entre l’aile avant et le montant de pare-brise se montrera également spécifique. Plus nette, elle permet une meilleure délimitation entre le bas de carrosserie et le pavillon pour mettre en exergue les teintes bi-ton, chères à ce crossover.
Un gabarit en net progrès
C’est à l’arrière que les modifications esthétiques se montreront les plus profondes, avec des lignes plus carrées, en rupture avec les galbes du précédent Captur. Mais l’évolution la plus notable s’établira en termes de gabarit. Alors que la Clio 5 perd un centimètre en comparaison avec son aïeule, le Renault Captur 2 devrait
connaître une importante crise de croissance, pour tutoyer les 4,20 m de long, quand l’actuel se contente de 4,12 m. Une tendance qui touchera également la prochaine génération de Peugeot 2008 (2020), son principal concurrent, pour s’éloigner des standards d’encombrement des citadines, et proposer une taille intermédiaire se rapprochant des SUV compacts de type Kadjar/3008 (4,45 m).
Hybridation rechargeable au programme
L’émancipation du nouveau Renault Captur se traduira aussi par l’introduction de l’hybridation rechargeable, alors que la Clio se contentera d’une motorisation purement hybride. Ainsi, il sera possible de parcourir environ 50 km, en tout électrique, à bord de l’aventurier des villes. Pour autant, n’enterrons pas les blocs 100% thermiques, là encore issus de la petite sœur. En essence, le 1.0 l turbo de 100 ch ouvrira certainement le bal, suivi de près par le 1.3 l de 130 ch. Côté diesel, seul le 1.5 l dCi 115 ch devrait être retenu.
Arrivée d’une transmission intégrale ?
Quid d’une transmission 4×4 ? Pour la première fois, elle pourrait faire son apparition, en option, dans la mesure où ce nouveau Captur aura également la tâche de remplacer son homologue russe, nommé Kaptur. Plus long que le modèle occidental, ce dernier repose actuellement sur la base technique du Dacia Duster, éligible aux quatre roues motrices. En tous cas, les multiples prototypes de Captur, actuellement en phase de test, sont tous montés en jantes à 5 écrous, contre 4 sur le modèle actuel, pure traction.
Hausse de la qualité à bord
A bord, les passagers avant jouiront d’une qualité de fabrication en net progrès, à l’image de ceux constatés dans la nouvelle Clio. Le dessin de la planche de bord sera d’ailleurs très proche de cette dernière. Un environnement dans lequel la digitalisation aura fait son chemin, notamment pour remplacer les compteurs analogiques. L’écran tactile centrale s’affichera comme l’un des plus grands de la catégorie, au format portrait, et connaîtra une refonte de son système d’infodivertissement, pour une meilleure réactivité. Baptisé EasyLink, il se dote d’une connectivité 4Gautorisant la mise à jour automatique et gratuite de certains logiciels, pendant les trois premières années de vie de la voiture.
Prix nouveau Renault Captur
Ajouté à cela un gain sensible en habitabilité, et potentiellement en modularité, et ce nouveau Captur pourra jouir d’une belle polyvalence, aux prétentions familiales inédites. Probablement révélé avant l’été, avant un lancement commercial prévu à l’automne, le nouveau Renault Captur réclamera au minimum 18 000 €. Un tarif qui devrait frôler les 30 000 € en hybride rechargeable. Espérons que Renault retienne également l’hybridation de base, dont bénéficiera la Clio, afin de proposer une alternative plus abordable (environ 25 000 €).