La Banque mondiale a approuvé, lundi 06 avril 2020, un financement d’un montant de 140 millions $ en faveur du Niger pour améliorer la qualité de l’éducation. Ceci, à raison de 120 millions $ sous forme de subvention et d’un crédit de 20 millions $.
Accordé via l’Association internationale de développement (IDA), institution de la Banque mondiale dédiée aux pays pauvres, cet appui permettra de financer le Projet d’amélioration de l’apprentissage au Niger pour des résultats en éducation (LIRE). Celui-ci se concentrera sur les régions « fragiles » du pays et intensifiera les programmes d’enseignement à distance dans le contexte de la crise du Covid-19.
Dans sa phase pratique, le projet LIRE vise à intensifier l’utilisation des technologies numériques pour la formation des enseignants et les activités de coaching dans les écoles, y compris la supervision et le suivi de l’enseignement. Il contribuera également à mettre en place une plateforme nationale d’éducation en ligne. En outre, il développera des programmes de rattrapage pour les enfants non scolarisés et des interventions de rattrapage scolaire pour les enfants à risque de décrochage scolaire, avec un accent particulier sur le maintien des filles à l’école.
Selon Pamela Mulet, chef de l’équipe projet à la Banque mondiale, « le projet visera également à aider le système éducatif à absorber et à répondre aux besoins des réfugiés et de leurs communautés d’accueil, réduisant ainsi les facteurs de fragilité dans le pays ».
Notons qu’au Niger, plus d’un enfant sur deux entre 7 et 12 ans n’est pas scolarisé et l’apprentissage des enfants est à la traîne, ce qui engendre un manque de compétences de base à la fin de leur cycle primaire.