Lundi 24 mars 2025, dans la capitale, une cérémonie de signature d’accords relatives à quatre projets de production d’électricité utilisant l’énergie solaire photovoltaïque, totalisant environ 500 MW, a eu lieu. Cela inclut deux projets situés dans les États de Sidi Bouzid (300 MW), Gafsa (100 MW) et Gabès (100 MW), en présence de ministre des affaires étrangères, de la migration et des tunisiens à l’étranger, M. Mohamed Ali NAFTI, de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’énergie, Mme Fatma Thabet, de ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, M. Wajdi Hedhili, de secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, M. Wael Chouchane, et de cheffe de cabinet, Mme Afaf Chachi Tayari.
Cet événement a rassemblé les ambassadeurs du Japon, de France, d’Allemagne, de Norvège et du Royaume-Uni, ainsi que le président et directeur général de la société tunisienne d’électricité et de gaz, M. Faicel Tarifa, le président du groupe français « Qair », M. Louis BLANCHARD, ainsi que des représentants des entreprises françaises « Voltalia », de la société norvégienne « SCATEC » et de la société japonaise « Aeolus », sans oublier des délégués d’organisations nationales et internationales ainsi que des donateurs.
Dans son allocution, Mme Fatma Thabet a mis en avant l’importance de ces projets qui joueront un rôle crucial dans la stimulation des investissements dans les énergies renouvelables à travers différentes régions du pays, tout en contribuant à l’amélioration des infrastructures énergétiques. Cela permettra de renforcer la stabilité sociale et économique et d’assurer une intégration efficace de ces zones dans le parcours vers un développement durable.
Elle a exprimé l’avis que la mise en œuvre de ces projets, grâce à un partenariat harmonieux entre toutes les parties impliquées, constitue une réussite exemplaire pour atteindre les objectifs énergétiques nationaux. Cela favorisera une meilleure efficacité, la gestion de la demande, l’accroissement de l’utilisation des énergies renouvelables, la connexion électrique avec les pays voisins et le continent européen, tout en intégrant des technologies modernes telles que le développement de réseaux intelligents, la mobilité électrique et le stockage d’énergie.
La signature de ces accords marque la première phase de l’appel à propositions pour la mise en œuvre de projets d’une capacité totale de 1 700 MW dans le domaine des énergies renouvelables selon le cadre des exigences établies.
En ce qui concerne les projets de 100 MW, leur réalisation sera assurée par les entreprises « Qair » dans la région de Qasr de l’État de Gafsa, « Scatec » en collaboration avec la société « Aeolus » dans la région de Sidi Bouzid et « Voltalia » à Habib House dans l’État de Gabès.
Un projet d’une puissance de 200 MW sera mené à bien par l’entreprise « Qair » dans la zone de Khobna, relevant de l’accréditation de Mezouna dans la région de Sidi Bouzid.
Ces projets sont anticipés pour débuter leur service en 2027, générant environ 1100 gigawattheures par an, représentant 5 % de la production d’électricité nationale, et permettant d’économiser environ 250 mille tonnes de gaz naturel d’une valeur approximative de 125 millions de dollars chaque année. Cela contribuera également à une réduction des coûts de production d’électricité d’environ 200 millions de dinars par an.
Il convient de mentionner que le Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie recevra le mardi 25 mars, les offres dans le cadre de la première phase de l’appel d’offres numéro 2 pour l’énergie éolienne, visant une capacité d’environ 75 MW.
Pour rappel, les autorités ministérielles ont lancé trois appels d’offres internationaux afin d’accumuler 1 700 MW d’énergies renouvelables, répartis comme suit :
1) appel d’offres numéro 01 pour l’énergie solaire sur des sites désignés par des investisseurs : concentration de 8 projets totalisant 800 MW répartis sur 4 tours.
2) appel d’offres pour 2 parcs éoliens sur des sites soumis par des investisseurs : concentration de 6 projets ayant une capacité de 600 MW sur 4 tours.
3) appel d’offres pour 3 centrales solaires sur des sites proposés par l’État, visant une capacité totale d’environ 300 MW.