L’Organisation arabe des technologies de communication et d’information organise la quatrième édition « Forum arabe de la cybersécurité » sous le thème « Confiance numérique et cybersécurité : innovations et stratégies pionnières pour un avenir numérique plus sûr », les 3 et 4 décembre 2024 à l’hôtel Royal ASBU à Tunis. Cet événement s’inscrit dans sa vision stratégique visant à promouvoir un avenir numérique arabe intelligent, sécurisé et durable.
Cet événement est organisé sous l’égide de Son Excellence M. Sofiene Hemissi, ministre des Technologies de la communication de la République tunisienne, en partenariat avec l’Agence nationale de la cybersécurité, en présence de M. Mohamed Ben Omar, Directeur général de l’Organisation, et de Dr Houssein Al-Suwaidi, Vice-président du Centre de la Ligue des États arabes en Tunisie, d’ambassadeurs, d’un grand nombre de délégations de haut niveau provenant d’organismes et d’organisations arabes et régionales, ainsi que de chercheurs et d’experts internationaux spécialisés dans les domaines de la cybersécurité et de la confiance numérique.
M. Sofiane Hamissi a mis en avant les efforts significatifs réalisés par l’Organisation arabe des TIC pour harmoniser les initiatives et promouvoir la coopération arabe dans le secteur numérique, notamment en ce qui concerne le renforcement de la cybersécurité dans la région arabe.
Le forum s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie arabe pour la cybersécurité, qui a reçu l’approbation du Conseil des ministres arabes des communications et des technologies de l’information.
La Tunisie a élaboré une Stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2020-2025, reposant sur divers axes : la prévention des menaces et des vulnérabilités dans le cyberespace, la protection des systèmes et des données, ainsi que la promotion d’une culture numérique et citoyenne, ancrée dans une surveillance continue et une vigilance stratégique.
Le ministre a également souligné l’importance d’accroître la sensibilisation face à la gravité des cybermenaces dans la région arabe, en tenant compte des défis et des risques communs auxquels nos pays font face, surtout dans le cadre de leur transformation numérique et de l’ouverture que la numérisation impose aux systèmes et applications numériques mondiaux. Il a insisté sur la nécessité de la coopération internationale et a abordé des solutions concrètes pour réduire le fossé cybernétique tant au niveau arabe qu’international.
En marge du forum, M. Adnane Ben Halima, Vice-Président chargé des relations publiques de Huawei Northern Africa, a déclaré à AFRICAN CHALLENGES que Huawei est sponsor de cet événement car l’entreprise croit fermement que la cybersécurité représente le capital confiance reliant les utilisateurs aux systèmes d’information. Pour aborder la transformation digitale et l’intégrer dans divers systèmes économiques, il est essentiel de protéger les données, de veiller à la sécurité des individus et de garantir que ce développement s’effectue dans des conditions sereines.
« Huawei s’investit considérablement dans ce domaine, étant un acteur clé en matière d’infrastructure et contribuant également au développement du capital humain, car la cybersécurité en dépend. » a-t-il indiqué.
« Sans les bonnes personnes pour gérer ces technologies, il est impossible de parler de souveraineté numérique au sein d’un écosystème local. À cet égard, Huawei joue un rôle significatif et partage, à travers ses interfaces dans chaque pays, les retours d’expérience d’autres nations, notamment en ce qui concerne l’évolution nécessaire des aspects réglementaires, car les lois et la réglementation du secteur influenceront le développement des solutions et des services offerts aux citoyens. »
Il a ajouté « Dans cette optique, Huawei propose des solutions robustes permettant aux pays de s’adapter rapidement à l’évolution rapide de notre secteur. Nous travaillons à la création d’un écosystème, qui est notre mot d’ordre, impliquant les fournisseurs d’infrastructure, les approches applicatives, le gouvernement pour la législation, ainsi que les startups, les étudiants et le monde universitaire, afin de favoriser le développement des activités technologiques. », a-t-il conclu.