Dans un communiqué rendu public , le 01er juin, l’UTIPEF a exprimé son refus de la décision du conseil ministériel datant du 28 Mai, tenu sous la présidence de Najla Bouden, portant sur la généralisation de la classe préparatoire aux écoles publiques, à compter de l’année prochaine, et ce pour « ses conséquences déplorables sur la pérennité des jardins d’enfants ».
L’UTIPEF a attiré l’attention sur « les difficultés financières asphyxiantes dont souffrent les jardins d’enfants des suites de la pandémie du Coronavirus », appelant à « la nécessité d’étudier les répercussions de cette décision sur la pérennité des institutions, celles-ci risqueront la fermeture forcée si elles sont privées des classes préparatoires, des frais d’inscription d’une catégorie d’enfants, qui représentent une partie importante de leur budget ».
L’union syndicale a appelé « à opter pour le dialogue avec les propriétaires de ces institutions et leurs structures, en vue de parvenir à des solutions efficaces préservant l’institution, sans atteindre l’intérêt suprême de l’enfant ».
L’UTIPEF a exprimé ses dispositions « à défendre la pérennité de l’établissement, avec tous les moyens existants, dont le droit de grève ».