Lors d’une réunion sur « la gestion de la demande en eau entre la réduction des pertes et l’utilisation des eaux non conventionnelles », tenue hier mardi 25 mars 2025, au ministère de l’Agriculture pour célébrer la Journée mondiale de l’eau, M. Chawki Ben Mansour, le Directeur central responsable de l’économie de l’eau à la SONEDE, a déclaré que le projet d’Optimisation des Performances des réseaux de distribution de l’eau et de détection des fuites, lancé il y a un an, a généré des économies de 10 000 mètres cubes d’eau par jour, ce qui correspond à la consommation quotidienne d’environ 70 000 personnes.
Ben Mansour a mentionné que ce projet, qui s’étend sur cinq ans, fait partie de la stratégie de la SONEDE concernant l’économie de l’eau.
Les objectifs de ce projet incluent l’amélioration des indicateurs d’efficacité technique, principalement par le biais de l’optimisation des réseaux, afin de limiter les pertes d’eau, de sauvegarder les ressources hydrauliques existantes, et de généraliser la comptabilité au sein des systèmes hydrauliques et des réseaux.
Ce projet est financé à 70 % par la Banque allemande de développement (KfW) et à 30 % par le budget de l’État, visant à promouvoir l’économie de l’eau tout en formant des techniciens pour les 7 districts concernés (Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, Gabès, Médenine et Tataouine), avec l’intention d’inclure ultérieurement la région du Grand Tunis et celle de Sfax, a-t-il souligné.
Ben Mansour a également précisé que le projet d’Optimisation des Performances des réseaux de distribution d’eau et de détection des fuites se concentre principalement sur la rénovation des réseaux en mauvais état (1 000 km de réseaux de distribution), les canalisations d’adduction de 600 mm à 1 000 mm, ainsi que sur l’acquisition d’équipements et de logiciels de contrôle, et l’achèvement de la numérisation des réseaux pour les intégrer dans le système géographique.
Le Directeur central chargé de l’économie de l’eau à la SONEDE a indiqué qu’à ce jour, environ 5 500 km du réseau ont été numérisés, et que des applications ont été intégrées pour faciliter la gestion des éléments de l’infrastructure, le suivi des ruptures et des fuites, ainsi que la gestion des créances liées à la consommation d’eau et l’amélioration du rythme de recouvrement.