Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a dirigé, le mardi 5 novembre 2024, un conseil ministériel restreint consacrée au domaine de la santé.
Lors de cette réunion, il a mis en avant l’importance de l’application des dispositions constitutionnelles relatives au droit à la santé, à la sécurité, à la qualité des services de soins, ainsi qu’au droit à la couverture sociale, dans le cadre de programmes et de politiques visant à réhabiliter le secteur de la santé publique tout en améliorant son efficacité et son efficience.
Le Conseil a validé plusieurs décisions urgentes, parmi lesquelles figurent :
Accroître immédiatement les ressources financières de la Pharmacie centrale en allouant des fonds supplémentaires en plus des transferts mensuels de la Caisse nationale d’assurance maladie.
Garantir la déduction et le transfert des cotisations sociales en souffrance afin de régler les créances de la Pharmacie centrale et des établissements de santé publique.
Mettre en œuvre divers mécanismes et mesures destinés à renforcer la gouvernance et la gestion du système pharmaceutique.
Améliorer la coordination entre le ministère de la Santé et la Caisse nationale d’assurance maladie pour établir les conditions et les procédures de fourniture des services de santé conformément aux normes optimales et aux meilleures pratiques internationales, au sein d’un comité technique conjoint.
Établir un comité unifié chargé de déterminer régulièrement les prix des médicaments, sous la supervision de l’Agence nationale des médicaments et des équipements de santé, en collaboration avec les ministères concernés.
Autoriser une révision complète du système d’assurance maladie, fondée sur les études d’évaluation effectuées ainsi que sur les avis et propositions des parties prenantes.