Le chef de l’Etat , Kais Saied a présidé, hier mardi 30 novembre, le Conseil supérieur des armées, a indiqué un communiqué publié par Carthage.
Kais Saied a affirmé que « l’Etat tunisien n’est pas une proie facile, ses institutions resteront en place ; il se fait des illusions celui qui pense pouvoir s’attaquer à l’Etat, ou s’infiltrer à ses institutions ».
Saied a assuré, dans une vidéo, que « l’Etat tunisien n’allait pas être abandonné aux voleurs et terroristes qui les fabriquent, et font du terrorisme un outil de pouvoir, une balle d’un terroristes sera contré par une salve de tirs innombrables ».
Il a, par ailleurs, fustigé ceux qui se sont jetés dans le giron de l’étranger.
Le président de la République a affirmé qu’il « allait œuvrer avec la même détermination, en vue de faire valoir l’étendard de la nation, d’assumer l’entière responsabilité, pour affronter tous ceux cherchent à faire du mal à la Tunisie, concrétiser les espérances du peuple, et ne pas le faire miroiter par de lois, qui ne trouveront pas le chemin de l’application. »
Il a réitéré son « attachement à la constitution, au respect des droits et libertés, et à l’application de la loi à tous, sur un pied d’égalité ».
Saied a critiqué « ceux qui évoquent l’atteinte aux libertés, alors qu’ils parlent en toute liberté, transgressant la loi, certains appellent à la désobéissance », signalant que « tous les dépassements ont été traités avec souplesse, malgré cela ils disent que les mesures annoncées le 25 juillet, attentent aux droits et libertés. »
Il a poursuivi : « Et cela en dépit leurs déplacements, réunions, en présentant les personnes comme étant des compétences supérieures…nous avons besoin des loyaux et des sincères avant la compétence…la compétence qu’ils ont est dans les bars, les restaurants, le trafic de fonds et la transgression de la loi…et pour nous, c’est le patriotisme, la Tunisie, et le fait de servir le peuple et ses revendications ».
« Ils ont cru qu’il était avec eux, et qu’il pouvait s’inscrire dans leur complot, mais se sont trompés d’adresse », a-t-il dit, affirmant qu’il n’est pas avec eux, « sauf si un accord est conclu pour préserver l’Etat tunisien. »