Sous ordre du président de la République, M. Kais SaIed, la ministre de l’industrie, des mines et de l’énergie, Mme Neila Nouira Gongi a participé le vendredi 25 novembre 2022, aux travaux de la Sommet de l’Union africaine pour les chefs sur l’Industrie et la Diversification Economique durables.
Cette manifestation internationale a représenté une opportunité d’introduire la stratégie nationale du secteur industriel et les efforts déployés pour améliorer le niveau de coopération économique avec les pays africains dans le cadre d’une stratégie intégrée, durable et rentable pour toutes les parties.
Dans son discours, la ministre a affirmé que ce sommet traduit la volonté commune de la gouvernance économique africaine, la diversification économique africaine et l’action collective pour améliorer le climat des affaires dans les pays africains et l’avancement des infrastructures industrielles et technologiques du continent.
Neila Nouira Gongi a indiqué que le continent africain est plein de compétences, d’expériences, de ressources humaines et naturelles, et ne reste pas exploitée et non employée, ce qui nécessite des efforts de redoublement pour exploiter toutes les capacités à notre disposition.
Dans son intervention, la ministre a abordé la stratégie nationale des secteurs de l’industrie et du renouvellement à l’horizon de 2035 et de la signature d’un accord d’un projet pour soutenir et employer des jeunes entre la Tunisie et la Cote d’Ivoire grâce à l’adoption des programmes de l’industrie intelligente Industrie4.0 et l’échange d’expériences entre les deux parties avec les pays africains en plus de la domestication de l’expérience tunisienne dans le domaine de la politique industrielle, lit-on dans un communiqué de presse diffusé par le ministère de l’industrie.
Mme Neila Nouira Gongi a ,également, souligné l’accord pour établir la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui est l’un des sept principaux projets inclus dans l’ordre du jour de 2063 pour l’Union africaine, qui permettra la création de la plus grande zone de libre-échange en termes de nombre de pays participants, 55 pays et la création d’un marché qui comprend 1,3 milliard de consommateurs, avec un volume estimé de 3400 milliards de dollars par an, en plus de la création d’environ 300 000 emplois directs et 2 millions indirectement.
Cela s’ajoute à l’adhésio de la Tunisie au marché conjoint des pays de l’Est et de l’Afrique australe « Comeza ».
La ministre a indiqué que la crise de covid- 19 et la crise russe-ukrainienne ont causé des difficultés économiques dans les pays du monde, ce qui impose aux pays africains de développer une stratégie conjointe à long terme fondée sur de solides relations économiques.
Elle a également expliqué que la stratégies industrielle tunisienne s’inscrit dans le cadre des objectifs fixés pour la transformation économique à l’horizon de l’année 2063, en réponse aux aspirations des peuples africains et à l’intérêt commun.
La ministre a ,également, déclaré que la Tunisie travaille actuellement sur le développement d’une stratégie nationale pour le secteur de l’énergie à l’horizon de 2035 à plusieurs axes, dont le plus important est le développement de la politique d’efficacité énergétique avec les acteurs économiques, dans le but de rationaliser la consommation, Contrôler la demande d’énergie et développer des programmes de transition énergétique en plus de promouvoir les investissements dans les énergies renouvelables afin de diversifier les sources d’énergie et le mélange d’énergie pour réduire l’énergie fossile et la consommation de gaz naturel, en utilisant les dernières technologies du secteur de l’énergie