Beyrouth a subi des bombardements intensifs durant la nuit du 28 septembre 2024. Après une première attaque survenue en fin d’après-midi, les frappes israéliennes ont continué de minuit jusqu’à l’aube, suite à des ordres d’évacuation émis par l’armée. Les zones les plus touchées incluent la banlieue sud et Haret Hreik. L’aviation militaire survole toujours l’aéroport.
Quatorze heures après l’assaut sur le quartier général du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, l’état de Hassan Nasrallah, le principal dirigeant du Hezbollah, ciblé par l’attaque israélienne, demeure incertain. Bien que plusieurs sources proches du parti aient rapporté hier à Reuters et à l’AFP que le leader avait échappé à l’attaque, le parti n’a pas émis de commentaire depuis les bombardements.
Selon un nouveau rapport du Ministère de la santé libanais, les premières frappes ont causé la mort de six personnes et fait 91 blessés. Le bilan des frappes ultérieures n’est pas encore établi. Les répercussions de ces bombardements restent imprévisibles. Israël a intensifié ses attaques à un niveau sans précédent depuis la guerre de 2006.