Au moment où le Canada est en pleine crise politique, Donald Trump a de nouveau abordé l’idée de faire du Canada le 51e État américain en usant de la force économique. Des propos auxquels le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau a fermement répondu : « Jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis »
Donald Trump a menacé ce mardi 7 janvier 2025 de faire usage de la « force économique » contre le Canada, après avoir affirmé la veille qu’il était dans l’intérêt de cet allié des États-Unis de devenir le « 51e État » américain.
« Non, de la force économique », a répondu le président élu à la question de savoir s’il envisageait d’avoir recours aux forces armées pour annexer le Canada, affirmant que ce voisin était « subventionné » par les États-Unis pour sa protection.
« De nombreux Canadiens souhaitent que le Canada devienne le 51e État », avait-il par ailleurs affirmé. Un sondage réalisé par l’institut Leger a montré que 13 % des Canadiens souhaiteraient que leur pays devienne un État des États-Unis. Donald Trump a fait sa première remarque sur le « 51e État » lors d’un dîner avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau fin novembre. Lors de cette rencontre, le président élu américain avait plaisanté en disant que si le Canada ne pouvait survivre aux 25 % de droits de douane, il pourrait devenir le 51e État américain, selon la chaîne Fox News.
Le Canada ne « reculera jamais face aux menaces » de Donald Trump et ne fera jamais partie des États-Unis, ont affirmé ce mardi 7 janvier les autorités canadiennes après les propos du président américain fraîchement élu.
« Les commentaires du président élu Trump démontrent une incompréhension totale de ce qui fait du Canada un pays fort. Nous ne reculerons jamais face aux menaces », a déclaré sur X Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères. Peu après, le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau a ajouté : « Jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis. »