L’Union européenne et le Royaume-Uni ont constaté jeudi soir la difficulté de parvenir à un accord commercial post-Brexit malgré des avancées dans certains domaines, les discussions butant principalement sur la pêche. Les discussions se poursuivront ce vendredi.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé jeudi 17 décembre soir que combler les divergences entre Londres et l’UE dans la négociation post-Brexit serait très difficile , à l’issue d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Londres réagit également
De son côté, Londres a également réagi, jugeant qu’un échec de ses discussions commerciales post-Brexit avec l’Union européenne restait très probable sans concession importante de Bruxelles, jugeant notamment la position européenne sur la pêche pas raisonnable .
L’Union européenne et le Royaume-Uni ont constaté jeudi soir la difficulté de parvenir à un accord commercial post-Brexit malgré des avancées dans certains domaines, les discussions butant principalement sur la pêche. Les discussions se poursuivront ce vendredi.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé jeudi 17 décembre soir que combler les divergences entre Londres et l’UE dans la négociation post-Brexit serait très difficile , à l’issue d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Londres réagit également
De son côté, Londres a également réagi, jugeant qu’un échec de ses discussions commerciales post-Brexit avec l’Union européenne restait très probable sans concession importante de Bruxelles, jugeant notamment la position européenne sur la pêche pas raisonnable .
Le temps disponible est très bref et il semble désormais très probable qu’un accord ne puisse pas être atteint sans changement significatif de la position de l’UE , a indiqué un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson dans un communiqué, à l’issue d’un entretien de ce dernier avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Selon une source britannique, Londres est « toujours prêt à continuer les négociations et à ratifier un accord, même tardivement ». « Mais un accord doit entrer en vigueur d’ici au 1er janvier et en aucun cas le Royaume-Uni ne continuera les discussions si c’est impossible », a souligné cette source. « Sur la pêche c’est vraiment très compliqué, c’est de cela que dépend un accord », a souligné à l’AFP une source européenne.
Des signaux positifs
La journée avait commencé sur des signaux positifs. Le négociateur européen Michel Barnier a estimé devant des eurodéputés qu’un accord était possible dès vendredi, tout en ajoutant que ce serait « difficile », un compromis sur l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques semblant pour l’instant bloqué.
Sans accord commercial, les échanges entre l’UE et Londres se feront selon les seules règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane ou de quotas, avec de lourdes conséquences pour des économies déjà secouées par la pandémie.
Devant cette incertitude, les États européens ont préparé des mesures d’urgence pour maintenir le trafic aérien et le transport routier pendant six mois avec le Royaume-Uni, sous réserve de réciprocité. Le Parlement européen a déjà approuvé jeudi des mesures temporaires pour maintenir la circulation dans le tunnel sous la Manche, entre la France et l’Angleterre.
Le temps disponible est très bref et il semble désormais très probable qu’un accord ne puisse pas être atteint sans changement significatif de la position de l’UE , a indiqué un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson dans un communiqué, à l’issue d’un entretien de ce dernier avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Selon une source britannique, Londres est « toujours prêt à continuer les négociations et à ratifier un accord, même tardivement ». « Mais un accord doit entrer en vigueur d’ici au 1er janvier et en aucun cas le Royaume-Uni ne continuera les discussions si c’est impossible », a souligné cette source. « Sur la pêche c’est vraiment très compliqué, c’est de cela que dépend un accord », a souligné à l’AFP une source européenne.
Des signaux positifs
La journée avait commencé sur des signaux positifs. Le négociateur européen Michel Barnier a estimé devant des eurodéputés qu’un accord était possible dès vendredi, tout en ajoutant que ce serait « difficile », un compromis sur l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques semblant pour l’instant bloqué.
Sans accord commercial, les échanges entre l’UE et Londres se feront selon les seules règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane ou de quotas, avec de lourdes conséquences pour des économies déjà secouées par la pandémie.
Devant cette incertitude, les États européens ont préparé des mesures d’urgence pour maintenir le trafic aérien et le transport routier pendant six mois avec le Royaume-Uni, sous réserve de réciprocité. Le Parlement européen a déjà approuvé jeudi des mesures temporaires pour maintenir la circulation dans le tunnel sous la Manche, entre la France et l’Angleterre.
With @BorisJohnson we took stock of the EU-UK negotiations.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) December 17, 2020
We welcomed substantial progress on many issues. Yet big differences remain to be bridged, in particular on fisheries. Bridging them will be very challenging.
Negotiations will continue tomorrow. pic.twitter.com/ou5NUibZ3e