Jean-Pierre Bekolo, realisateur de ‘Les Armes Miraculeuses’ recoit Le Prix de la Fondation Ecobank au Festival Panafricain du Cinema et de la Television de Ouagadougou (FESPACO).
« Les armes miraculeuses » présente une histoire passionnante sur la quête de la liberté, de liberté d’expression, dans un esprit de dignité absolu
Le film camerounais « Les armes miraculeuses » réalisé par Jean-Pierre BEKOLO a été jugé comme le film donnant l’image la plus positive de l’Afrique lors de la 26e édition du très renommé Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Grand gagnant du prix Sembène Ousmane de la Fondation Ecobank (EcobankFoundation.org), Jean-Pierre BEKOLO reçoit 5 000 000 XOF et un trophée de bronze.
« Les armes miraculeuses » présente une histoire passionnante sur la quête de la liberté, de liberté d’expression, dans un esprit de dignité absolu. Le jury a jugé que le film a donné la meilleure image de l’Afrique à travers sa représentation de l’honneur et de la dignité de l’Afrique.
« Le continent africain peut à juste titre être fier de son industrie cinématographique en plein essor et il est gratifiant de voir autant de films présentant l’Afrique et ses diverses cultures à un public mondial« , a déclaré Carl Manlan, directeur des opérations de la Fondation Ecobank. « Je ne doute pas que Sembène Ousmane, qui est à juste titre considéré comme l’un des plus grands auteurs africains et le ‘père du film africain’, aurait été complètement absorbé par le scénario de ‘Les armes miraculeuses’ et par la manière dont il représente le progrès en Afrique. «
Le prix a été attribué par un jury prestigieux composé de Denise Epoté (présidente du jury et directrice régionale Afrique de TV5 Monde), Clarence Delgado (réalisateur), Cheick Oumar Cissoko (ancien ministre de la Culture et président de la FEPACI), Issa Soma (journaliste) et Etienne Kaboré (FESPACO).
« En cette année du cinquantenaire du FESPACO la qualité des films en compétition atteste incontestablement de la maturité des cinémas d’Afrique » a déclaré Denise Epote. « Nous nous félicitons de l’image du continent que nous renvoie la majorité des films. Une Afrique loin des clichés misérabilistes. Une Afrique debout et fière, qui trace sa voie. Des valeurs chères à Sembene Ousmane, un des pères fondateurs de la semaine du cinéma en 1969 ».
Une fois de plus, le festival bisannuel du film panafricain a donné l’embarras du choix : plus de 400 films ont été projetés tout au long de la semaine. Ceux-ci comprennent les 20 films sélectionnés pour le palmarès officiel et les 15 prix spéciaux, dont le prix de la Fondation Ecobank qui prime un réalisateur issu d’un des pays ou Ecobank opère. Le film lauréat au festival 2019 sera connu samedi.
