Le 4 janvier 2021, Gregory Michael, un obstétricien et gynécologue travaillant en Floride aux Etats-Unis, est décédé, seize jours après avoir reçu une dose du vaccin de Pfizer/BioNTech, ce qu’affirment de nombreuses publications sur les réseaux sociaux.
Des investigations sont en cours pour établir les causes de sa mort.
Ce médecin âgé de 56 ans a succombé des suites d’un trouble sanguin: la purpura thrombopénique immunologique, ou PTI, qui se caractérise par une destruction des plaquettes dans le sang, empêchant ce dernier de coaguler correctement.
Selon l’agence Associated Press, les autorités de santé américaines enquêtent actuellement sur ce décès. Pfizer mène également son enquête sur les causes de la mort. Mais l’entreprise déclare ne pas croire à une “connexion directe entre son décès et l’injection du vaccin” , comme le rapporte l’agence de presse Bloomberg.
Une enquête toujours en cours
C’est la femme du patient qui a alerté les internautes de la situation dans une publication. L’histoire est ensuite devenue virale. Selon elle, trois jours après avoir reçu le vaccin, Gregory Michael aurait vu apparaître de petites taches rouges, appelées pétéchie (une hémorragie mineure causée par l’infiltration du sang sous la peau), sur ses pieds et ses mains. Le médecin s’est alors rendu à l’hôpital où il a été examiné par de nombreux experts.
Les scientifiques estiment que Gregory Michael pourrait avoir présenté être une forme extrêmement rare de réaction à la vaccination. Selon Jerry Lee Spivak, un expert en maladie sanguine de l’université John Hopkins, l’implication du vaccin dans la mort de l’obstétricien était une “évidence médicale”.
Les investigations se poursuivent afin de découvrir les causes précises de son décès.