Le secrétaire d’Etat chargé de la Transition énergétique, M. Wael Chouchane, a supervisé, ce mardi 16 avril, une conférence de presse portant sur le thème « Les énergies renouvelables en Tunisie :Cadre législatif et mécanismes de financement ».
L’événement est organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française en présence de son Président, M. Khalil Chaibi, du Président Directeur Général de la Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz, M. Fayçal Tarifa, du Directeur Général de l’Electricité et de la Transition Energétique, M. Belhassen Chiboub, du Directeur Général de l’Agence Nationale de Maîtrise de l’Energie, M. Fathi Hanchi, ainsi que d’un certain nombre d’experts du secteur de l’énergie, de représentants des structures interdépendantes du secteur et de représentants des bailleurs de fonds.
Dans son allocution, M. Wael Chouchane a souligné que la transition énergétique est devenue une nécessité économique et sécuritaire urgente et que la stratégie nationale de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables à l’horizon 2035 contribue à renforcer la sécurité énergétique et à réduire la dépendance de notre pays aux importations d’énergies fossiles dans la production d’électricité.
Le secrétaire d’État a expliqué que le ministère prépare un projet de code des énergies renouvelables, qui vise à compiler les textes juridiques en vigueur, et à développer de nouvelles incitations pour attirer les investissements dans les énergies renouvelables et des cadres juridiques pour la production d’hydrogène vert.
Il a également souligné que ces réformes visent principalement à promouvoir l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35% d’ici 2030 et à 50% d’ici 2035.
Il est à noter qu’un appel à projets a été lancé pour produire 1700 MW d’électricité à partir d’énergies renouvelables dans le cadre du Système d’engagement pour la période 2024-2026, dont 1100 MW d’énergie solaire photovoltaïque et 600 MW d’énergie éolienne entreront en production entre 2026 et 2028. Les projets attribués à l’appel d’offres précédent de 500 MW devraient entrer en production en 2025.