Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, le mardi 9 septembre 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie saoudite, le prince Fayçal ben Farhan ben Abdellah Al Saoud, qui était en visite officielle en Tunisie.
Au cours de cette rencontre, le chef de l’État a souligné, selon un communiqué émis par Carthage, la profondeur des liens historiques entre les deux nations, en mentionnant les moments clés de la relation tuniso-saoudienne tant avant qu’après l’indépendance.
Les deux dirigeants ont également réaffirmé leur engagement commun à renforcer la coopération bilatérale dans tous les secteurs, en surmontant les obstacles et en accélérant la réalisation des projets en cours.
En abordant la situation régionale, Kaïs Saïed a mis en garde contre ce qu’il a désigné comme un « nouveau Sykes-Picot »* : après le découpage du monde arabe au siècle dernier, le mouvement sioniste chercherait aujourd’hui à remettre en question l’existence même des États de la région.
Il a souligné l’importance d’une mobilisation collective pour contrer ce qu’il a qualifié de « plan criminel ».
Le président a, une fois de plus, réaffirmé le soutien indéfectible de la Tunisie à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien à récupérer l’intégralité de son territoire et à établir un État souverain avec Al Qods comme capitale. Il a dénoncé les atrocités commises par l’armée israélienne, telles que la famine, le ciblage systématique des civils et la privation d’eau, estimant que ces actes visaient à la fois l’extermination physique et la volonté de résistance.
Kaïs Saïed a également rejeté fermement toute tentative de déplacement forcé des Palestiniens. « La terre de Palestine n’est pas un verger ni une propriété privée », a-t-il affirmé, ajoutant que les peuples libres finiront toujours par triompher, malgré les sacrifices.
Enfin, le président a déclaré que les mouvements populaires à travers le monde contre les crimes de guerre israéliens signalent l’émergence d’une nouvelle légitimité internationale, destinée à supplanter une légalité affaiblie et en déclin.
Kaïs Saïed a également rejeté fermement toute tentative de déplacement forcé des Palestiniens. « La terre de Palestine n’est pas un verger ni une propriété privée », a-t-il affirmé, ajoutant que les peuples libres finiront toujours par triompher, malgré les sacrifices.