La 30ème session ordinaire du sommet arabe s’est ouverte, ce dimanche 31 mars 2019, au Palais des congrès, à Tunis, Les autorités assurent avoir mis au point un plan « bien étudié » pour sécuriser le sommet.
« Nous avons pris toutes les dispositions logistiques et sécuritaires pour que le sommet se tienne dans de bonnes conditions », a déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur Sofiane Zaag.
Selon le porte-parole du sommet Mahmoud Khemiri, environ 20 chefs d’Etat et de gouvernements ont fait le déplacement à Tunis, à cette occasion.
Outre le roi d’Arabie Saoudite Salmane bin Abdelaziz Al Saoud qui a effectué une visite bilatérale avant le sommet, dont son pays assure la présidence en exercice, plusieurs chefs d’Etat sont arrivés samedi dont l’Emir du Koweït Sabah Al Ahmed Al Jaber Assoubah et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et d’autres, dimanche matin, dont l’Emir du Qatar Tamim Ben Hamad Khalifa Al Thani, le président égyptien Abdelfattah Sissi et le roi Hussein de Jordanie.
C’est la première fois que le roi saoudien et l’émir du Qatar assistent, ensemble, à une conférence depuis l’éclatement de la crise entre les pays du Golfe, il y a six ans.
Seront absents, outre le président Bachar Al Assad dont le pays a été suspendu de la Ligue arabe en 2011, le président soudanais Omar Al Bashir poursuivi par le tribunal pénal international pour « crimes contre l’humanité » ne sera pas présent.
Le sommet doit se pencher sur les problèmes d’actualité brulante dans le monde arabe dont la situation dans les territoires palestiniens, en Syrie, en Libye et au Yémen.
La décision prise par le président américain Donald Trump reconnaissant la souveraineté d’Israel sur le plateau du Golan sera l’un des points dominants du sommet et fera l’objet d’une « forte résolution », selon Mahmoud Khemiri.