Selon le doyen de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT), Oussama Kheriji, “Environ 3 mille ingénieurs quittent annuellement la Tunisie pour décrocher un travail à l’étranger avec des salaires allant de 2500 à 3000 euros par mois pour les débutants, en l’absence de conditions favorables du marché de travail tunisien (des salaires mensuels variant entre 1000 et 1200 dinars)”, a indiqué le doyen de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT).
La migration des ingénieurs tunisiens, en particulier, ceux spécialisés dans l’informatique s’est accrue et n’est plus considérée comme un phénomène conjoncturel.
Kheriji a fait remarquer que le secteur de l’ingénierie est confronté à plusieurs défis majeurs, dont, la précarité de l’emploi et des salaires d’ingénieurs, ainsi que le faible taux d’ingénieurs dans les entreprises publiques et privées lequel n’a pas dépassé 1,2%, sachant que le nombre d’ingénieurs inscrits à l’OIT a atteint 70 mille ingénieurs.
Le doyen de l’OIT a mis l’accent sur la nécessité d’identifier des mécanismes pour inciter les ingénieurs à rester en Tunisie.