Emmanuel Macron a annoncé hier jeudi soir 24 juillet 2025, que la France allait reconnaître l’État de Palestine en septembre. Cette décision a été critiquée par Israël, qui l’a qualifiée de « récompense de la terreur », et a été « fermement » rejetée par les États-Unis.
L’initiative française a été dénoncée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a affirmé que cela « récompense la terreur », en référence à l’attaque sans précédent du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023. « Soyons clairs : les Palestiniens ne cherchent pas à obtenir un État aux côtés d’Israël, ils cherchent un État à la place d’Israël », a-t-il insisté.
En tant que proche allié d’Israël, les États-Unis ont « fermement » rejeté le projet français, le qualifiant de décision « imprudente » qui compromet la paix. « C’est un camouflet pour les victimes du 7-Octobre », a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio.
Le président français avait précédemment annoncé ce projet sur les réseaux sociaux : « Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations Unies, au mois de septembre prochain », a-t-il écrit sur X et Instagram.
La France coprésidera alors avec l’Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d’État et de gouvernement visant à relancer la solution dite « à deux États », palestinien et israélien.
Cette conférence, qui était initialement prévue en juin, a été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l’Iran. Dans l’intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.
À ce jour, au moins 142 États ont reconnu un État palestinien, selon un décompte de l’AFP.