Le conseiller de la Smart Africa Alliance, Jean-Philbert Nsengimana, par ailleurs ministre rwandais de la Jeunesse et des nouvelles Technologies, a révélé le 18 juillet 2018 que les start-up africaines ont attiré 560 millions de dollars US d’investissements en 2017. D’après le ministre, qui s’exprimait lors du GSMA Mobile 360 series-Africa qui se tient à Kigali, du 17 au 19 juillet 2018, ce montant représente le double de 2016 et 14 fois ce que les start-up africaines ont obtenu en 2012.
D’après Jean-Philbert Nsengimana, cette croissance du volume des investissements témoigne de la crédibilité que gagne l’environnement de l’innovation technologique sur le continent, au fil des ans. Il a déclaré, à cet effet, à l’attention des participants à la conférence, qu’ils peuvent « argumenter que ce n’est rien comparé à ce qui est investi dans les start-up de la Silicon Valley et en Chine. Je ne contesterai pas cela, mais cela démontre une chose importante: quelque chose de brillant se passe dans l’écosystème africain de start-up technologiques ».
Les chiffres vantés par le ministre sont tirés du rapport de Partech Ventures, qui indique que 124 start-up africaines ont participé à 128 levées de fonds en 2017 contre 77 seulement en 2016. De ces recherches de financement, le secteur des services financiers, à lui seul, a capturé 45% du total des investissements, soit 253 millions de dollars US. Le secteur des services de consommation en ligne et mobile, lui, a aspiré 42% des investissements, soit 236 millions de dollars US.
Les start-up africaines qui ont aspiré le plus d’investissements en 2017 étaient sud-africaines, kényanes et nigérianes. Elles ont mobilisé 76% du financement total. Les start-up d’Afrique francophone, bien qu’elles aient vu le volume d’investissements capté, augmenter en 2017, celui-ci ne représentait que 10% du total des investissements.
Avec Agence Ecofin