Le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a déclaré que l’intervention des forces de sécurité à El Ketatna, dans la région de Sfax, avait pour but de protéger les équipes de la Protection civile, du Croissant-Rouge et les représentants du ministère de la Santé.
Selon Houssemeddine Jebabli, les camps de migrants subsahariens situés à El Ketatna représentaient un risque, mettant en péril la sécurité et la santé publique dans la zone.
« La Garde nationale a reçu plusieurs plaintes et ouvert des enquêtes judiciaires au niveau de la direction d’El Amra. . . Une option a été proposée, à savoir contacter les migrants en situation irrégulière pour faciliter leur rapatriement volontaire », a-t-il expliqué.
Le porte-parole a indiqué qu’une stratégie de répatriement des migrants en situation irrégulière avait été mise en place par le Conseil de sécurité nationale. Il a révélé que le président de la République, Kaïs Saïed, avait sollicité plusieurs ONG et nations amies afin d’établir des liaisons aériennes.
« Des expulsions de migrants irréguliers ont eu lieu, notamment pour ceux impliqués dans des agressions physiques envers d’autres migrants, ou dans des crimes et actes de violence ciblant des Tunisiens. . . Au total, plus de 7 500 personnes ont été rapatriées durant l’année 2024 », a-t-il ajouté.
Houssemeddine Jebabli a affirmé qu’aucune entrée illégale sur le territoire tunisien n’avait été notée pendant une période de trois semaines en janvier, alors que 3 000 entrées avaient été comptabilisées durant la même période en 2024. Il a mis en avant que les actions entreprises par les autorités tunisiennes avaient permis d’endiguer, pendant cette période, les départs de Tunisie vers l’Europe.