Les élus islamistes et ceux d’Al Karama sont, montés sur la tribune de la présidence du Parlement , en réaction au empêchement par les élus du Parti destourien libre (PDL) de la séance du jeudi 16 juillet 2020, consacrée à l’élection des membres de la Cour constitutionnelle,
Le président du Parlement, Rached Ghannouchi, a été interdit d’accès à la tribune par les élus du PDL qui poursuivent leur sit-in à la tribune de la présidence de l’Assemblée. Un seul slogan en bouche : « non au terrorisme au Parlement !».
Accompagné de ses adjoints, Rached Ghannouchi a prononcé un discours totalement inaudible avant de quitter les lieux, ce qui a provoqué la colère des élus d’Al Karama ayant insisté pour que le président du Parlement prenne sa place.
Au milieu des slogans anti-destour, des cris, des protestations et des « dégage » des élus islamistes, le président du bloc Al Karama, Seif Eddine Makhlouf, a pris la parole. Celui-ci a qualifié le sit-in du PDL de « crime » et de « putsch ».
En réaction à ce chaos, plusieurs élus des autres blocs parlementaires ont quitté la salle, suscitant ainsi l’ire des élus Al Karama. Ces derniers se sont engagés à pousuivre le combat seuls.