Les documentaires « Masque de vie » de Tunisie et « Danser librement » d’Espagne ont été couronnés lors de la dixième édition de la production télévisuelle conjointe arabo-européenne intitulée « Entre les banques ». Cet événement, placé sous le thème « L’autorité de l’art : créativité pour le changement », a été organisé par l’Union des radiodiffuseurs des États arabes en collaboration avec la Conférence permanente des Médias Audiovisuels en Méditerranée (COPEAM). Le jury a visionné et évalué les films documentaires présentés par sept chaînes de télévision arabes et six chaînes européennes.
À l’issue de cette évaluation, le jury a attribué le Prix du Meilleur Documentaire pour les productions arabes au film « Le Masque de la vie », réalisé par Fadia Benhanda et produit par la télévision tunisienne. Pour les productions européennes, le Prix du Meilleur Documentaire a été décerné à « Danser librement », réalisé par Clara Blazkaz et produit par la télévision espagnole. Les deux films primés ont été choisis pour leur valeur audiovisuelle exceptionnelle, leur pertinence par rapport au thème de la coproduction, ainsi que pour la sélection d’un personnage central fort.
En outre, le jury a également décerné une mention spéciale dans le domaine des femmes au film « Adagio », réalisé par Ali Al-Kanani et produit par la télévision irakienne. Ce film a été reconnu pour sa représentation d’une femme courageuse, active et indépendante, servant d’inspiration pour d’autres femmes et comme modèle pour une société plus unie et égalitaire.
L’histoire du premier film récompensé « Le Masque de la vie » sur les expériences arabes
Abdus Salam, 19 ans, a vécu une histoire de réussite inspirante, après la mort de sa mère, il a traversé une enfance difficile, il a dû travailler sur les marchés pour gagner sa vie à l’âge de quatorze ans, mais il a néanmoins poursuivi ses études.
Cependant, au fil du temps, Abdus Salam a dérivé sur un chemin sombre lorsqu’il est tombé dans les labyrinthes de la perversion, mais le tournant est survenu lorsqu’il a décidé de s’éloigner de ce monde sombre, où le destin voulait qu’il rencontre un ami qui lui a proposé de rejoindre un club culturel, ce qui était le début d’un nouveau chapitre de sa vie.
Abdeslam était passionné de musique depuis son enfance, notamment avec un instrument à percussion, mais il n’a pas pu réaliser son rêve en raison de ses conditions matérielles difficiles. En rejoignant l’association, il a rencontré l’artiste Rauf Ben yaglan, qui l’a invité à participer à des ateliers de théâtre. Abdeslam s’est découvert une nouvelle passion pour l’art théâtral lors de répétitions théâtrales au club de théâtre.
Abdus Salam raconte comment le théâtre l’a aidé à changer radicalement sa vie, à mesure qu’il devenait plus conscient de lui-même et plus confiant, complètement éloigné de la drogue. Cette expérience a servi de message d’espoir à d’autres jeunes, et son histoire s’est transformée en thème pour l’une des pièces présentées par le club, soulignant comment l’art peut être un moyen efficace de changement.
L’histoire du premier film primé « dancing freely » sur les entrées européennes
Esmeralda Valderrama a consacré toute sa vie à la danse. Enfant, elle ne comprenait pas pourquoi les danseurs devaient avoir un certain physique pour être sur scène. Elle croyait que différents corps ont des énergies différentes sur scène, et elle voulait le prouver. Je rêvais de changer les valeurs établies. J’ai donc commencé la lutte pour créer une Académie pour le développement des personnes handicapées à travers les Arts à Séville, et j’y suis parvenu…
Hewlett a commencé à danser à l’âge de neuf ans avec elle. Il a voyagé quotidiennement pendant une heure de sa ville natale à la périphérie de Séville à l’Académie de danse située dans le centre-ville. Et maintenant, à l’âge de 36 ans, il est danseur professionnel, brisant les stéréotypes liés à son syndrome de Down. Il a une incroyable capacité à exprimer des émotions à travers la danse contemporaine. Izmi a une relation merveilleuse avec lui, ils se sentent comme une mère et son fils, et ensemble ils ont parcouru le monde pour se produire.
Deux personnes unies dans la diversité grâce à la danse, toutes deux passionnées d’art, ont remporté divers prix, grâce à elle prouvant la capacité de l’art à parvenir à une réelle inclusion des personnes handicapées.
Avec Communiqué