Dans un communiqué rendu public, hier mardi 22 décembre 2020 , le ministère des Affaires étrangères a démenti, toute forme ou intention de normalisation avec Israël.
Le ministère a souligné que les rumeurs propagées dans ce sens par « certains médias » n’ont aucun fondement et contredisent la position officielle de la République tunisienne en faveur de la cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien.
Dans ce contexte, la Tunisie rappelle la position ferme du président de la République, Kais Saied, qui a souligné à plusieurs reprises que les droits du peuple palestinien sont inaliénables et inadmissibles, au premier rang desquels se trouve son droit à l’autodétermination et à la création d’un État indépendant dont la capitale Al-Quds Al-Sharif .
Cette position de principe découle de la volonté du peuple tunisien et exprime ce qu’il ressent en termes de solidarité et de soutien absolu aux droits légitimes du peuple palestinien, qui lui ont été garantis par diverses références internationales et résolutions des Nations Unies et de ses divers organes, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies et l’Assemblée générale, tels qu’adoptés par de nombreuses autres organisations internationales et régionales. .
La Tunisie réaffirme sa pleine conviction qu’une paix juste, durable et globale ne peut être établie dans la région sans mettre en œuvre les décisions de légitimité internationale concernant les droits du peuple palestinien à récupérer ses terres volées et à établir son État indépendant.
Si la Tunisie respecte les positions souveraines des différents pays, elle affirme que cette position est fixe et de principe, qui ne sera jamais affectée par les changements sur la scène internationale. Elle reflète également ce que le Président de la République a exprimé, à plusieurs reprises, sur le concept de normalisation, jugé déplacé car la situation normale est que le peuple palestinien retrouve ses droits complets et non diminués.
En conclusion, la Tunisie renouvelle son adhésion à ne participer à aucune initiative portant atteinte aux droits légitimes du peuple frère palestinien, et qu’elle n’est pas intéressée à établir des relations diplomatiques avec l’entité occupante tant qu’elle poursuit sa politique faisant fi des principes du droit international.