Lors de son assemblée générale tenue le vendredi 22 février 2019, à Paris, le Gafi (Groupe d’action financière) a examiné la conformité aux normes de LBC / FT (lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme) suite à l’engagement politique pris par plusieurs pays, dont la Tunisie, pour remédier aux carences identifiées.
La Tunisie, qui avait pris cet engagement en novembre 2017, a été appelée aujourd’hui à présenter un cinquième rapport sur la mise en œuvre du plan d’action dans un délai ne dépassant pas le mois d’avril 2019.
La Tunisie devrait continuer à travailler à la mise en œuvre de son plan d’action pour remédier à ses carences stratégiques, peut-on lire dans le communiqué du Gafi, notamment:
– en intégrant pleinement les EPNFD, en particulier les avocats, les comptables et les notaires, dans son régime de LBC / FT;
– la tenue de registres commerciaux complets et mis à jour et la collecte efficace d’informations précises et à jour sur les bénéficiaires effectifs sont disponibles pour les forces de l’ordre;
– démontrer que son régime de TFS lié au terrorisme est pleinement opérationnel, en particulier parmi les EPNFD, et qu’il surveille de manière appropriée le secteur associatif;
– assurer un régime adéquat de sanctions financières ciblées liées à la prolifération et à son financement ainsi que son application.
Dans son rapport émis le vendredi 22 février, le Gafi note que la Tunisie a pris des mesures pour améliorer son régime de LBC / FT, notamment en commençant à superviser directement les EPNFD (entreprises et professions non financières désignées à haut risque et en promulguant des décrets établissant le Registre national des sociétés et un décret fixant son régime de sanctions financières ciblées liées au financement de la prolifération. Le Gafi n’a pas encore entièrement examiné ces questions en raison de leur nature très récente.
Avec Communiqué