Le président de la république, Kaïs Saïed, s’est entretenu ce week-end, avec son homologue français, Emmanuel Macron, où il était question des relations tuniso-françaises en matière économique, et dans différents autres domaines.
Le président a évoqué plusieurs sujets, notamment « les étapes franchies et les prochains rendez-vous en vue de sortir la Tunisie de sa situation actuelle ».
Il a, par ailleurs, souligné que « les informations relayées par les médias et les réseaux sociaux n’ont rien à voir avec la réalité ». « Hélas, de nombreuses parties hostiles à la démocratie, à la liberté et à la justice trouvent des oreilles attentives, mais il ne s’agit, en réalité, que de mensonges, et des supercheries contre d’importantes sommes d’argent, dont le but est de salir à la Tunisie et le peuple tunisien », a-t-il ajouté.
Saïed a, encore, affirmé qu’ »il était paradoxal que ceux qui se présentent comme les victimes du despotisme, sont ceux qui cherchent à y revenir, et complotent contre leur patrie en collaboration avec ceux qui n’ont d’autres objectifs que l’argent, et l’atteinte aux patries et au pays de l’intérieur ».
Pour sa part, le président français a affirmé « le soutien de son pays à la Tunisie, notamment dans le domaine économique », se disant « compréhensif envers les difficultés posées en Tunisie ».
Kaïs Saïed a, par ailleurs, affirmé que « le but des réformes dont il a annoncé les étapes et les rendez-vous, était de préserver la liberté et la justice, et de contrer tous ceux ayant pillé les avoirs et les capacités du peuple ».
Il a, également, déclaré que « la souveraineté appartient au peuple, source de tous les pouvoirs ».
« Personne, au nom d’une légalité prétendue, ne peut s’arroger le rôle de législateur, à lumière de lois mises sur mesure pour faire imploser les institutions de l’Etat, et n’ont absolument rien à voir avec la volonté du peuple », a-t-il dit.