Une conférence internationale sur le thème « Vérité, responsabilité et récupération de l’argent volé: comment la justice transitionnelle peut combattre la corruption? », Organisée par le Centre international pour la justice transitionnelle en partenariat avec l’Intance nationale de lutte contre la corruption et l’Agence allemande de coopération (GIZ), a eu lieu aujourd’hui lundi 02 mars 2020 à Tunis, en présence de fonctionnaires. Des militants anciens et actuels de pays qui ont été témoins de la voie de la justice transitionnelle.
Dans son discours d’ouverture, le préident de l’instance, Chawki Tabib a considéré qu’il n’est pas possible d’ouvrir le dossier de la corruption et d’y réfléchir sans ouvrir le dossier de la justice transitionnelle en parallèle, car ce que la Tunisie a vécu du pillage des fonds avant la révolution, c’est la corruption.
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À cette occasion, le président de la commission a salué le travail de la Commission nationale d’enquête sur les dossiers de pots-de-vin et de corruption, et de la Commission de vérité et dignité, qui a révélé le système de tyrannie et de corruption avant la révolution et le dossier de violations flagrantes des droits de l’homme, mais l’absence de volonté politique a empêché le succès des dossiers de responsabilité et de réconciliation.
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Le président de la commission a déclaré qu’il convient de reconnaître que la Tunisie n’a pas récupéré l’argent volé pour plusieurs raisons, la première étant l’absence de volonté claire et de bonne gestion du dossier, appelant à la vigilance pour que l’ancien système corrompu ne se remodèle pas et ne retrouve pas l’autorité de la décision, considérant que l’expérience tunisienne dans le domaine de la justice transitionnelle et de la lutte contre la corruption a réalisée des Résultats et « elle a gagné des manches, mais ca peut être mieux que ça »