La direction générale de la Sécurité du Président de la République et des personnalités officielles en Tunisie a publié le 24 novembre dernier le premier numéro de la revue » La Sécurité présidentielle Tunisienne »
La date de sortie de ce nouveau-né a coïncidé avec le cinquième anniversaire de l’attentat terroriste contre le bus de la sécurité présidentielle à l’avenue Mohammed V en 2015 dans la capitale, qui a entraîné la mort de 12 membres de ce corps.
Ce premier numéro regorge de données historiques importantes et d’informations qui parlent d’étapes critiques des circonstances de l’émergence de cet organisme de sécurité, qui se préoccupe de garder le Président de la République et toutes les personnalités officielles.
Cette revue sera publié tous les six mois, a exposé le cadre institutionnel fondateur du Corps, l’historique, à travers les décades successives, les activités de l’association Aoufiaa des retraités, du syndicat et de l’action sociale, l’hommage aux martyrs, et le club sportif, sans omettre la participation à des missions sous la bannière des Nations Unies… Une véritable leçon de patriotisme, de haut niveau opérationnel, et d’abnégation. La revue est préfacée par le chef de l’État Kais Saïed.
Cette revue présente de nombreuses stations historiques, à commencer par l’ère des Aghlabides, l’ère fatimide, l’État de Sanhaji, l’ère Hafsid, l’ère du Dayat, des Mouradis et l’ère Houssaini, où l’utilisation du mot « Asset al-Bey » est largement utilisée.
Ce numéro, qui a été publié avec des extraits du discours du Président de la République Kais Saïed, est considéré comme une référence importante pour déterminer le développement historique de la sécurité présidentielle, qui a toujours fonctionné en secret dans les époques précédentes.
Ce numéro, riche en images et dessins qui perpétuent des étapes et événements importants de l’histoire de la sécurité présidentielle, ainsi qu’une intervention du Dr Hadi Jalab, directeur général des Archives nationales, et professeur spécialisé dans l’histoire contemporaine de la Tunisie intitulée « De la garde royale à la sécurité présidentielle, la protection du symbole de l’État, expression de sa souveraineté et incarnation de ses valeurs. ».