Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi 3 avril 2020, le président de l’Utica, Samir Majoul accompagné de plusieurs membres du bureau exécutif de la centrale patronale.
Le président de la République a démenti à cette occasion ce qui est propagé concernant la confiscation des biens d’hommes d’affaires, précisant que seul un pouvoir judiciaire indépendant est en mesure d’examiner ces dossiers et exprimant son rejet de tout règlement en dehors du cadre de la loi.
Il a rappelé l’initiative qu’il avait présentée il y a huit ans, relative à la conclusion d’une réconciliation pénale avec les 460 personnes impliquées dans des affaires de corruption, comme mentionné dans le rapport préparé en 2011. Le montant requis à cette époque se situait entre 10MD et 13MD. La proposition stipulait de classer les personnes impliquées par ordre des montants dus à l’Etat, puis d’adopter le classement des régions du pays de la plus pauvre à la moins pauvre pour leur exiger d’y investir. Ainsi, celui qui doit à l’Etat le montant le plus important devra répondre aux attentes en projets des habitants de la région la plus pauvre etc.
La réunion a également abordé les préoccupations de l’Utica, en particulier dans ce contexte de crise sanitaire mondiale. Le président de la République a appelé l’Union à être une force de propositions et à présenter un ensemble de scénarios qui s’inscrivent dans un cadre national dans lequel les droits de tous sont préservés.
Pour sa part le président de l’Utica, Samir Majoul, a déclaré à l’issue de cette rencontre que les membres du bureau exécutif ont informé le chef de l’État des efforts volontairement entrepris pour contribuer à soutenir l’investissement et la pérennité du tissu économique afin que l’économie nationale puisse retrouver la croissance requise.
Il a souligné, d’autre part, que la plupart des entreprises, qu’elles soient petites ou autres, se trouvent dans une situation de liquidité critique qui nécessite le rassemblement des efforts. Il a salué le patriotisme des hommes d’affaires bénévoles, exprimant leur volonté de relancer l’économie en apportant les investissements et en soutenant les exportations.
Avec Communiqué