Au cours de la conférence scientifique finale du Salon Méditerranéen de la Nutrition Animale aujourd’hui à Hammamet :
· Valorisation de la figue de Barbarie comme aliment alternatif pour les animaux et confirmation de la présence d’espèces résistantes à le Pyrochore écarlate prouvé par la recherche scientifique
· Un appel à une plus grande activation du rôle de la recherche scientifique dans la résistance aux répercussions du changement climatique sur la production animale pour faire face à la hausse des prix des aliments pour animaux
La vingtième édition du Salon méditerranéen des productions animales et de l’élevage est clôturée, ce vendredi 3 mai 2024, à l’Expo Center Médina, à Yasmine Hammamet, avec la tenue d’une journée d’information sur l’utilisation intensive de figue de Barbarie comme fourrage pour contrer la propagation de la cochenille.
Cette journée est organisée par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, plus précisément par l’office l’Élevage et des Pâturages, en présence de délégués des départements régionaux de l’agriculture, des instituts de recherche agricole, des ingénieurs, des agriculteurs et des experts de différents gouvernorats de la République.
L’Office de l’Élevage et des Pâturages a présenté son plan concernant la lutte contre la résistance du Pyrochore écarlate depuis son apparition et son impact sur la figue de Barbarie en tant qu’aliment alternatif et valeur nutritionnelle essentielle pour les animaux.
Des chercheurs, des représentants du ministère de l’Agriculture et des professionnels ont confirmé l’existence de variétés résistantes prouvées par la recherche scientifique. La solution consiste à les utiliser dans la plantation de l’arbre indien afin de reconstituer les stocks et de les fournir en tant qu’aliment important pour les animaux.
A cette occasion, une intervention a été présenté par le chargé de la gestion de l’office national de l’alimentation animale sur les objectifs et les programmes du l’office et son rôle dans l’approvisionnement en fourrage, l’ajustement des prix et l’encerclement des agriculteurs.
Au cours de cette édition, 8 séminaires scientifiques ont été organisés au cours desquels plus de 45 universitaires, chercheurs, professionnels et représentants de divers départements du ministère de l’Agriculture ont intervenu. Ils ont abordé la réalité et les solutions pour les systèmes avicoles, laitiers, l’alimentation, les nouvelles filières de poulets et les répercussions du changement climatique sur la production animale.
A cette occasion, un pavillon a été réservé aux entreprises émergentes dans le secteur de la production animale et une visite sur le terrain a été planifiée pour les invités du salon dans l’une des fermes laitières du gouvernorat de Bizerte.
Le nombre de participants au salon s’est élevé à 400, comprenant à la fois des professionnels et des exposants, tandis que le nombre de visiteurs a dépassé les 5000 cette année.
Le salon a enregistré une participation étrangère de plus de 40 % des stands, avec la présence de la France, de l’Italie, du Canada, de la Jordanie, de la Turquie et de plusieurs pays africains.
Avec Communiqué