L’impact de la consommation de l’huile de palme sur la santé des populations doit être étayé par des études exhaustives et plus indépendantes. C’est ce que préconise l’Organisation mondiale sur la santé (OMS) dans une étude baptisée « L’industrie de l’huile de palme et les maladies non transmissibles », rapportée par Reuters.
Actuellement, selon l’OMS, les preuves de l’impact de l’oléagineux sur la santé humaine sont contrastées avec des études liant notamment sa consommation à l’augmentation du risque de décès lié aux maladies cardiaques.
Pour l’organisme onusien, cette approche est nécessaire dans la mesure où l’industrie d’une valeur estimée à 60 milliards $, utilise des méthodes semblables à celles des industries du tabac et de l’alcool pour influencer les résultats de recherche en sa faveur.
Une telle démarche est d’autant plus vitale que l’huile de palme devrait s’affirmer dans les prochaines années comme une alternative aux acides gras trans, présents dans les graisses végétales durcies (margarine et beurre clarifié) et responsables de plus de 500 000 décès par an, indique l’institution.
Mettant en lumière le caractère souvent opaque de la certification durable dans l’industrie ainsi que ces ravages sur l’environnement, l’OMS invite les chercheurs à se montrer vigilant face à l’influence des lobbys.
Les plantations de palmiers à huile dans le monde couvrent une superficie de près de 18,7 millions d’hectares.
Avec Agence Ecofin
© 2022 Réalisé par : MEDIA SYSTEM CONSULTING
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