Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a annoncé que son pays reconnaîtrait l’État palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre. Cela représente une rupture historique avec son allié américain, bien que cette décision soit jugée largement symbolique par la presse australienne.
Après la France, le Canada, le Royaume-Uni et le Portugal, l’Australie a pris l’engagement de reconnaître un État palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre. « L’Australie reconnaîtra le droit du peuple palestinien à disposer de son propre État », a affirmé le Premier ministre travailliste, Anthony Albanese. « Une solution à deux États constitue le meilleur espoir pour l’humanité afin de rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et de mettre un terme au conflit, à la souffrance et à la famine à Gaza », a-t-il ajouté, cité par la chaîne d’information ABC Australia, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le lundi 11 août à Canberra, en présence de la ministre des Affaires étrangères, Penny Wong.