Le Premier ministre conservateur Boris Johnson est contesté pour sa gestion jugée erratique de la pandémie, qui a fait près de 42 900 morts au Royaume-Uni, sans équivalent en Europe, et contaminé quelque 618 000 personnes.
Dès septembre, le comité scientifique chargé de le conseiller avait préconisé la mise en place d’un confinement de « deux ou trois semaines » pour interrompre « l’augmentation exponentielle des cas », d’après le compte-rendu d’une réunion publié hier soir, peu après l’annonce par Boris Johnson de l’introduction d’un système d’alerte à trois niveaux pour l’Angleterre.
Selon ce document daté du 21 septembre, les experts recommandaient également d’autres mesures à introduire « immédiatement », comme la fermeture des bars et restaurants, le télétravail, des cours uniquement en ligne dans les universités et l’interdiction de recevoir un autre ménage chez soi.
Mais le gouvernement, qui cherche à tout prix à éviter un nouveau confinement national, n’en a adopté qu’une seule : le télétravail quand c’est possible.