Parce que l’Afrique est la deuxième destination des investisseurs internationaux dans le monde, et que le continent comprend, selon Akinwumi Adesina (photo), président de la Banque africaine de développement (BAD), cinq des 10 économies les plus dynamiques du monde, l’institution financière panafricaine entend y consacrer d’importants moyens financiers afin d’y développer 230 projets.
L’énergie, les infrastructures, les transports et les services publics, l’industrie, l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication, les télécommunications, l’eau et l’assainissement, les services financiers, la santé, l’éducation et l’hôtellerie, le tourisme, le logement et l’aviation, constituent entre autres domaines dans lesquels la BAD entend investir 208 milliards de dollars, afin d’accélérer le développement du continent.
D’après Akinwumi Adesina qui se réjouit de la coopération fructueuse que plusieurs institutions financières entretiennent avec le groupe financier panafricain, 61 accords représentant un volume de 40 milliards de dollars, sont sur le point d’être conclus, en attendant que les investisseurs réunis lors de la Gallery Walk, n’entérinent 28 autres. Les garanties en matière de risque ont été apportées aux potentiels investisseurs. Une plateforme de cogestion de risques a été mise en place suite à la conclusion d’un accord entre la BAD et quatre institutions financières mondialement connues.
Celle-ci, de l’avis du président de la BAD, servira de garantie à tout investisseur qui apporte ses financements en Afrique.
«Pour la première fois, ces grandes institutions financières mondiales et régionales coopèrent pour aider à réduire les risques liés aux projets d’investissement à grande échelle.», indique le président dans son discours de clôture repris par divers médias.