Le « Tabarka Jazz Festival » souffle sa 47ème bougie cette année ! Une programmation éclectique a été soigneusement établie afin de célébrer ce festival mondialement connu. A l’occasion de cette 19ème édition, le comité organisateur compte bien en faire une festivité toujours aussi fidèle à son excellente réputation d’avant.
Du 20 au 24 aout 2019, Tabarka vivra au rythme des concerts qui se succèderont sur la mythique scène de la Basilique. Des découvertes, mais également des retrouvailles avec des artistes références et des concerts menés par des pointures de la scène Jazz internationale : Marla Glen, Anduze & The Parov Stellar Horns ou encore l’iconique Diana King. Des prodiges nationaux de la scène musicale Comme Myrath, Nawather, Yacine Boulares ou encore Alya Sallemi et son Quartet ne maqueront pas à l’appel pendant 5 jours.
Une programmation aussi riche ne peut être qu’annonciatrice d’un renouveau voire une résurrection ! L’un des plus anciens festivals de Jazz a en effet, connu des hauts et des bas et a subi les affres d’une époque tumultueuse sur plusieurs plans : politique, sécuritaire mais surtout économique. De cette effervescence, renaitra Le « Tabarka Jazz Festival » qui a vu défiler des sommités du jazz autrefois : Kool and The Gangs, Miles Davis, Al Jarreau ou Diana Krall pour ne citer qu’eux.
Le ministère du tourisme et de l’Artisanat et celui des Affaires Culturelles entendent bien réanimer cette festivité si distinguée notamment en collaborant avec l’association du Développement Culturel de Tabarka présidée par Dr Jalel Hellali, également directeur de l’édition de 2019.
En cette occasion, et pour un démarrage des festivités en grande pompe, un cocktail a été organisé pour célébrer le retour du « Tabarka Jazz Festival », 2h avant le premier spectacle officiel attendu de Moh Kouyaté. Un point de presse s’est déroulé entre le ministre du tourisme et de l’Artisanat M.René Trabelsi et un parterre de journalistes tunisiens et étrangers. Différents points ont été cités lors de cette intervention. M. le ministre s’est empressé d’être présent à temps, de saluer l’équipe organisatrice et l’implication des journalistes qui -selon lui- offrent de la visibilité à un évènement musical d’ampleur mais également à Tabarka, cet excellent pôle touristique en devenir.
M.René Trabelsi annonce la réouverture de l’aéroport de la région en 2020 facilitant l’arrivage des touristes européens et maghrébins. Tabarka regorge de visiteurs cet été : les chiffres l’attestent et les hôtels annoncent « complet ». Une augmentation de 10% des arrivées et de 14% de nuitées. Il déclare, enthousiaste : « Nous voudrions booster le secteur de l’animation en organisant, entre autres, des soirées tuniso-algérienne et avons déjà participé à la réussite du festival « Helma », il y’a plus de deux mois.
A 21h30, tout le monde s’est rué vers la Basilique de Tabarka pour accueillir Moh Kouyaté, l’artiste, citoyen du monde, aux messages humanistes vibrants. A proximité de la Basilique, une scène a été installée en Out Door, afin de permettre à de jeunes artistes locaux de se produire face à un public curieux. Moh Kouyaté s’est emparé de la scène vers 22h. Pendant presque 2h, il a donné un spectacle à la hauteur des attentes du public présent et des invités, citons Mme Amel Hachani, directrice générale de l’ONTT, M. le gouverneur de Jandouba Ali Marmouri, M. le délégué des Affaires Culturelles M.Walid Masseoudi, M. le délégué des Affaires du Tourisme M.Aissa Marouani, sans oublier, M. le PDG de la Poste Jaouhar Ferjaoui.
Notre artiste de la soirée entre en scène ! Le descendant Kouyaté enrichit son style musical par des sonorités nouvelles : une manière propre à lui de rendre sa musique mondialement accessible et universelle. Du jazz venu du Mississipi ou du Guinée donnent tout de même aux mélomanes l’impression de se faire bercer par de la musique Afro-américaine moderne. Un art transmis par des doyens de la musique africaine : Moh Kouyaté et son groupe ont également marqué le public marocain et algérien lors de ses deux passages au Maghreb avec son équipe de musiciens. «J’ai hérité d’un art ancestral transmis en Guinée, de pères en fils, et c’est une aubaine !», déclare-t-il fièrement lors d’un point de presse organisé suite à sa prestation. Les thèmes qu’il aborde dans ses textes sont un hymne à la tolérance, à l’amour, à la non – violence et au rejet de cette haine anti-raciale.
Ce soir, Alya Sallemi et son Quartet en première partie retrouvera ses mélomanes toujours dans l’enceinte de la Basilique à partir de 22h suivi d’Anduze & The Parov Stellar Horns, en 2ème partie de soirée.
https://www.facebook.com/raoul.fone.3/videos/10219287214400824/UzpfSTEwMzA5NTEyODY5ODg2MDU6MjM4MzAwNjU3MTc4MzA2Mw/