L’Algérie s’apprête à réviser la règle 51/49 % régissant l’investissement étranger avec un partenaire local en Algérie, selon la presse algérienne.
Le site d’information Alg 24 a précisé dans ce cadre que le projet de révision de cette règle controversée qui ne permet pas aux investisseurs étrangers de détenir plus de 49% dans des entreprises algériennes,«entre dans le cadre des engagements du président de la République, véhiculés dans sa lettre-programme», indiquant que la révision vise principalement à attirer des banques étrangères qui refusent jusqu’ici, d’être minoritaires quand elles s’implantent en Algérie.
Citant le ministre de l’Industrie Youcef Yousfi, le journal Algérie Focus a également indiqué que cette règle sera bientôt supprimée dans plusieurs secteurs d’activités économiques.
«La règle 51/49% n’est pas un texte sacré, et ce n’est pas du coran.», a déclaré le ministre, ajoutant que «l’État est disposé à la revoir dans le fonds, si l’intérêt de l’Algérie le dictait ».
La règle 51/49 % régissant l’investissement étranger, qui avait été adoptée au moment de la crise financière mondiale de 2008, est de plus en plus considérée par les opérateurs économiques algériens et les partenaires économiques du pays comme un frein aux investissements étrangers, même dans le secteur des hydrocarbures.
Pour rappel, en juin 2014, le ministre algérien de l’Industrie et des Mines d’alors, Abdesselam Bouchouareb avait annoncé que la règle 51/49 % « est appelée à disparaître en 2020, année de l’entrée en vigueur de la disparition des barrières tarifaires et l’établissement de la zone de libre-échange, conformément à l’Accord d’association avec l’Union européenne».
Avec Agence Ecofin